Cette journée entendait contribuer à la connaissance de l’histoire du droit et de la justice, en Afrique, durant la période coloniale. Plus particulièrement, elle a privilégié le thème des modes de production et de transformation du droit colonial comme de la justice coloniale, dans les faits et dans les discours. Cette question renvoie à la plasticité du droit, de l’administration et des pratiques judiciaires dans le cadre de la rencontre coloniale, où des intérêts gouvernementaux font face à des contraintes culturelles et territoriales locales inédites (coutumes, populations locales en résistance, difficile maîtrise du territoire pour le cas belge), l’administration judiciaire étant par ses acteurs à l’interface entre l’Etat et les populations.
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